Traversée de paysages variés, depuis les volcans du Velay jusqu'aux montagnes des Cévennes
Traversée de paysages variés, depuis les volcans du Velay jusqu'aux montagnes des Cévennes
Partir sur les traces de Robert Louis Stevenson, c’est parcourir à pied quatre territoires du Massif central ayant chacun une identité bien marquée. Les volcans du Velay laissent place aux montagnes légendaires du Gévaudan, puis les chemins prennent de la hauteur en Lozère et s’achèvent dans les vallées des Cévennes. Zoom sur les particularités de ces quatre territoires, ou comment vivre pleinement l’univers du livre « Voyage avec un âne à travers les Cévennes » de l’écrivain écossais.
Le périple de l’écrivain démarre au Puy-en-Velay, ville emblématique pour les marcheurs du chemin de Saint-Jacques, mais cette fois-ci, c’est un tout autre pèlerinage qu’entameront les randonneurs, sur les traces de Stevenson. Direction Le Monastier-sur-Gazeille jusqu’à Pradelles pour s’imprégner de l’atmosphère volcanique du territoire et marcher dans les vallées verdoyantes du Velay, qui accueillent élevages et cultures de montagne. Les gorges de la Loire sauvage, qui s’enlacent au niveau du petit village de Goudet, marquent également l’esthétique de cette partie de la randonnée.
Cap sur Langogne, où le sillon laissé par la terreur de la bête du Gévaudan croise le chemin de Stevenson. Si la légende vaut en elle-même tous les détours et marque encore les esprits des habitants de la région, les paysages de bruyères, de marécages et de forêts denses permettront de se replonger facilement dans l’univers romanesque du livre de l’écrivain-voyageur Voyage avec un âne à travers les Cévennes... Sur votre route, prenez le temps de vous intéresser aux petits villages traversés, témoins précieux de la vie d’autrefois.
Arrivés en Lozère, les randonneurs rejoindront la Voie Regordane, un antique chemin longeant une faille primitive et emprunté par les hommes et les bêtes depuis des millénaires. Puis l’ambiance se fait plus montagnarde au Mont-Lozère, réputé pour ses vents rigoureux sur sa façade nord, et c’est bel et bien le point culminant de cette randonnée hommage à Stevenson qui se dresse face aux marcheurs. À son sommet, le Pic de Finiels culmine à 1 699 mètres d’altitude et représente un véritable carrefour entre le Gévaudan, les Alpes, la vallée du Tarn et les Cévennes.
Le chemin de Stevenson s’achève avec une randonnée au cœur du pays qui a donné son nom à l’œuvre de l’écossais : les Cévennes. Les montagnes de schistes, taillées, griffées par les siècles dominent des vallées verdoyantes où les randonneurs peuvent laisser libre cours à leur imagination, le long des eaux vives qui courent dans les rivières. À mesure que l’on s’approche de Saint-Jean-Du-Gard, l’ambiance et les paysages deviennent méridionaux et l’aventure se termine pour le marcheur au cœur des vignes… Comme l’encre du stylo de Stevenson, les Cévennes marquent à vie l’esprit des marcheurs en quête de nature et d’inspiration.