Découvrez Brava, une île fleurie et préservée
Découvrez Brava, une île fleurie et préservée
L’archipel du Cap-Vert abrite une diversité de paysages impressionnants, entre bords de mer escarpés, plages de sable blanc, montagnes taillées à pic et volcans aux pierres noires. Mais c’est aussi pour sa culture riche et métissée que ce pays situé au large de l’Afrique de l’Ouest vaut le détour pour un séjour de randonnée dépaysant à souhait.
Ambassadrice de choix pour la musique capverdienne, impossible d’évoquer la culture musicale de ce « petit pays » sans parler de la chanteuse iconique Cesaria Evora, « la Diva aux pieds nus », surnommée ainsi pour son habitude à se produire pieds nus sur scène. Ses chansons teintées de mélancolie, d’une douceur suave, ont parcouru le monde entier, faisant connaître l’archipel du Cap-Vert et la Morna au plus grand-nombre. La Morna est un genre musical souvent comparé au fado portugais, mais très différent et typiquement capverdien, qui permet d’exprimer la sodade, ce sentiment de désir teinté de mélancolie de retrouver ce qui nous manque. Aujourd’hui, elle continue d’exister à travers des artistes comme, Mayra Andrade, Elida Almeida ou Lura.
La ville natale de Cesaria Evora est Mindelo, sur l’île de Sao Vicente, digne représentante de la vie culturelle du pays grâce à ses rues pleine de musique et à son architecture coloniale remarquable. Musique encore : l'incontournable Festival Baia das Gatas. Il s’agit de l'un des plus grands événements culturels de Cabo Verde, existant depuis 1984 et attendu chaque année par bon nombre de personne. Ce dernier a acquis au fil des ans une notoriété internationale.
Inhabitées jusqu’à l’installation des premiers explorateurs portugais, au XVe siècle, ces îles se trouvent au cœur du commerce triangulaire, escale entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, et sont profondément marquées par la traite d’esclaves. Corsaires et pirates se croisent dans ses eaux, dont le célèbre Francis Drake. Une personnalité plus pacifique y met pied à terre en 1832 : le naturaliste Charles Darwin, au tout début de son expédition à bord du Beagle. Le pays ne deviendra indépendant que le 5 juillet 1975. Malgré cela, la culture portugaise est restée bien ancrée dans les mœurs des habitants du Cap-Vert. Même si la langue la plus parlée reste le créole capverdien, le portugais reste la langue officielle et garde une place de choix dans l’éducation et la vie de tous les jours. Mais au-delà d’une simple langue, c’est aussi une culture qui découle de ce pan d’histoire, que l’on retrouve par exemple dans l’architecture, ou dans la gastronomie.
Mélange d’influences issues des différents peuples ayant habités sur cet archipel, le Cap-Vert regorge de délices gustatifs. Impossible de faire l’impasse sur la cachupa dans la cuisine créole et colorée du Cap-Vert. Cette spécialité locale érigée au rang de plat national pourrait être comparée à la feijoda du Brésil. Un ragoût dans lequel on retrouve du maïs et des haricots noirs, à la viande, au thon ou tout simplement aux légumes. On peut aussi parfois y ajouter des œufs et du chorizo.
En temps de fête, vous pourrez déguster le cuscuz. Fait avec du maïs pilé cuit, et coupé en tranches, il est servi recouvert de canne à sucre. Pour les plus gourmands vous pouvez ajouter du fromage de chèvre ! Il se déguste avec une tasse de thé ou de café. Très présent également, vous trouverez le churrasco : une viande grillée servie avec des légumes, de riz ou des frites.
La pêche étant une des ressources naturelles de l’île, on trouve aussi dans les petits restaurants divers poissons (thon, mérou, poulpe …) présentés sous toutes leurs formes (grillés, en soupe, en beignet ...) et de la langouste au menu. Les fruits frais tiennent également une place de choix dans la gastronomie locale, notamment dans les pâtisseries, que vous pourrez retrouver tout au long de votre séjour.
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> Théo, guide local au Cap-Vert, nous livre ses secrets sur l'archipel